L'oasis de fint le Grand Sud Marocain
Après notre matinée passée à Aït Benhaddou, un repas à midi à Ouarzazate, nous décidons de nous rendre à l'oasis de Fint en
début d'après midi. Il fait plus de 40°C et nous pensons que c'est une bonne option pour trouver un peu de fraicheur. Nous
quittons Ouarzazate par la N9 direction Agdez et Zagora. Au bout de quelques km un étrange paysage se présente à notre
droite, celui de routes toutes parallèles avec un très bon revetement et des parcelles de terrains à batir nues, seuls les coffrets
électriques sont sur les terrains. C'est immense, une surface incroyable, peut-être 1000 ou 2000 parcelles. Nous devinons bien
le gachis d'un projet important qui s'est interrompu peut-etre faute de finances. Un petit panneau pas très visible indique la
direction et très rapidement nous nous retrouvons sur une piste caillouteuse, notre première piste du Grand Sud Marocain.
Puis au bout de 7 ou 8 Km roulés prudemment, une tache verte se laisse apparaitre en contrebas d'une vallée cernée de rochers.
Dès l'entrée nous rencontrons un jeune du village Ayaub, qui tente de rédémarrer sa mobylette. Il nous propose de nous servir
de guide pour la visite de l'oasis. Nous acceptons. Il nous emmène dans un premier temps sur la gauche de l'oasis découvrir la
végétation qui puisse toute sa verdure dans le mince cours d'eau.
Il nous explique, les principes de l'irrigation des parcelles, et le problème d'insuffisance de l'eau, qui cette année est au plus bas.
Tout en le suivant et très attentif à toutes ses explications nous arrivons au vieux village de l'oasis, aujourd'hui totalement
déserté où nous rencontrons une équipe de cinéma américaine venue en repérage pour un prochain film.
Lorsqu'une équipe de tournage arrive à Fint c'est tout le village qui bénéficie des retombées économiques négociées au
préalable entre le producteur et le chef du village. Il y a quelques années encore l'électricité n'arrivait pas à l'oasis. Lors d'une
visite du roi du Maroc dans la région, le chef du village l'a invité à l'oasis. Convaincu le roi fit commencer les travaux un mois
juste après. Il continu à faire très chaud, nous invintons Ayaub à aller boire un wisky berbère (un thé à la menthe) ensemble,
aucours du quel il nous fait un cours de djembé. Plus tard explication sur le four à pain utilisé quotidiennement par les
villageois.
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du Grand Sud Marocain
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Le p'tit conseil: pour une visite
détaillée de l'oasis contacter
Ayaub un peu à l'avance au
00.212.6.72.63.91.83 ou par mail
ayaubaghlane@yahoo.fr .
Toutefois il travaille en hiver
dans un restaurant de
Ouarzazate, mais à cette période
un membre de sa famille pourra
toujours vous faire la visite.
Le p'tit conseil: demander à
votre guide de vous emmener à
la rue "Jamel". En effet c'est dans
le village que l'une des premières
scéne du film Indigènes a été
tournée avec Jamel Debbouze.
Le p'tit conseil: nous avons très
bien apprécié cet endroit.
Naturel, sauvage et humain.
Nous regrettons de ne pouvoir y
rester plus longtemps. Une nuit
est à planifier ici si vous êtes dans
la région.
Le p'tit conseil: l'auberge de
où nous nous sommes reposés
un peu, est une auberge très bien
entretenue qui possède 6
chambres d'hotes autour d'une
petite cour. Les propriétaires de
l'auberge pourront vous préparer
de bien bons repas et pourront
aussi vous organiser des
excursions.
Satisfaits de nos rencontres dans cet écrin de nature, nous quittons en fin de journée en le remerciant Ayaub ,
toujours préoccupé par sa mobylette,...
Le p'tit conseil: essayer en vous
balandant de retrouver la
montagne à la face de gorille...
Le p'tit conseil: il y a 4 villages
sur l'oasis, certainement très
interessant de tous les visiter.