Le desert de chegaga le Grand Sud Marocain
Nous quittons donc Zagora avec un nouveau pneu, c'est le début de l'après midi et la température est très élevée. La N9 a des
grosses portions en travaux qui nous obligent de prendre des bouts de pistes sur plusieurs kilimètres. Très très peu de
voitures sur la route, presque seuls. A part quelques arbres puisant quelques gouttes d'eau dans les profondeur du Dràa, le
paysage est très aride, beaucoup de poussières, l'on devine que le désert n'est pas loin...
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du Grand Sud Marocain
-> La suite de notre aventure,
dans le désert et Foum Z'guid
Le p'tit conseil: il est préférable
d'arriver à M'Hamid avec le
réservoir plein. Il peut y avoir des
problèmes d'appro. Par
précaution nous l'avions fait
dans la dernière ville à
Tagounite à la station Ziz
Nous avons donc réservé depuis 6 mois, un véhicule 4x4 avec un chauffeur pour la traversée du désert, une nuit en
campement et aussi compte tenu que M'hamid est dans un "cul de sac", qu'un autre chauffeur récupère notre monospace et
refaisse le circuit arrière par la route, puis piquer vers l'ouest pour nous rendre la voiture à la sortie du désert à Foum Z'guid.
Nous avons rendez vous au camping "Paradise garden" complètement vide compte tenu de l'été brulant. Là nous prenons
quelques affaires, pas mal de bouteilles d'eau, donnons avec un peu d'appréhension les clefs de notre voiture (comment vais-
je retrouver la voiture dans deux jours ?) et faisons la rencontre de notre chauffeur et de notre 4x4, un bon vieux Land-Rover ..
Dès la sortie de M'hamid, c'est une
multitudes de traces de roues sur le sol qui
partent dans tous les sens. Comment notre
chauffeur fait-il pour se repérer ? La
première partie du trajet est assez cassante,
avec énormement de pierres et de temps en
temps un petit monticule de sables. En
traversant le Dràa (le fleuve invisible)
étonnament nous roulons sur du sable
humide, c'est étonnant en plein désert.
Après quelques bosses, ma portière
s'ouvre brutalement, et impossible de la
refermée. Habitué à se débrouiller avec
un rien, notre chauffeur l'immobilise en
la nouant avec un bout de chiffon au
montant de la voiture. Il me passe le
volant, aucun compteur ne fonctionne,
notre 4x4 à du Km, nous mangeons de la
poussière, le désert nous envahis peu à
peu.
Ne parlant ni anglais ni français, les discussions avec notre chauffeur sont très limitées. Plus tard nous avons appris qu'il est
né ici et a vécu toujours ici. Il connait cette région comme sa poche. Poursuivant notre progression entre chemins de sables,
cailloux, bosses, poussières, soudainement nous passons à côté d'un arbre seul isolé de tout, c'est vraiment étonnant...
Nous longeons la frontière avec l'Algérie qui est à moins de 40km, puis progressivement nous voyons apparaitre les dunes de
Chegaga, très hautes. Cet erg d'environ 50Km x 15 Km n'est accésible qu'en 4x4 ou en dromadaires. Il continu de faire très chaud,
puis au détour d'une dune nous arrivons dans notre campement. Le 4x4 s'arrête. Envahis de poussières nous rentrons dans le camp
constitué d'une vingtaine de tentes. Nous déposons nos sacs à l'intérieur d'une tente équipée de deux lits doubles, un petit coup
de lingette sur nos visages pour nous raffraichir, puis entammons le tour du camp pour découvrir pleins de mauvaises surprises et
sans le savoir nous nous apprêtons à passer la pire nuit aucours de nos différents road trip...
Hébergement:
Le p'tit conseil: nous avions
choisi le bivouac chez Naji avec
donc la liaison en 4x4 de
M'Hamit à Foum Z'Guid. Nous
avons véritablement été déçus et
nous avons passés la pire nuit de
tous nos road trip. Tout d'abord
il nous était impossible d'aller
dans les sanitaires, quelques
temps avant notre arrivée, les
deux employés du camp ont du
verser des litres et des litres de
javel qui rendent l'endroit
irrespirable. Nous avons fait tous
nos besoins à l'extérieur du camp
De même nous n'avons pas trop
veillés à l'extérieur génés par ses
nuées de bestiolles. Puis en
revenant avec les enfants de nos
WC improvisés dans les dunes,
nous rencontrons avec stupeur à
la lueur de nos torches une grosse
bestiolle (style scorpion?)se
déplaçant à vive allure de
couleur sable, limite
transparente comme sur cette
illustration vu sur le net:
Nous décidons donc de fermer la
porte en toile épaisse de la tente
A 2h du mat, personne ne dors,
nous sommes dans un vrai four,
décision d'ouvrir tout de même
la porte pour réduire la
température de quelques dégrès,
mais nous n'avons pas du tout
fermés l'oeil. Debouts très tôt,
nous prenons rapidement un
thé puisque là aussi un chat se
balade sur la table du buffet du
déjeuné. Bref nous reprenons le
4x4 pour la poursuite de périple
extrèmement fatigués par la
mauvaise nuit, et en plus un de
mes deux appareils photos ne
fonctionne plus à cause de la
chaleur? ou du sable? Allez au
bout de quelques kilomètres
nous avons déjà oubliés notre
mesaventure éblouis par la
beauté des nouveaux paysages
qui se présentent à nous...
Le p'tit conseil: inutile de vous
embarrasser avec vos gros sacs de
voyages. Les laisser dans votre
véhicule et ne prenez dans un
sacs à dos que du linge de
rechange, trousses de toilette,
médicaments, des lingettes et un
maximum de boissons.
Le p'tit conseil: enveloppez vos
sacs à dos dans des grands sachets
plastiques (style sac poubelle) cela
évitera le sable de rentrer dedans.
Le p'tit conseil: prévoir une
torche par pers pour la nuit dans
le camp. Idéalement une torche
frontale qui vous permettra
d'avoir les mains de libre.
Le p'tit conseil: cette étape à
vriament été très éprouvante
pour nous quatre. La cause
principale étant la chaleur. 50°C
ou plus. C'est à éviter au mois
d'août, car nous n'avons pas pu
profiter des dunes. Pas la force et
le moral pour gravir à pied les
plus hautes. Du coup nous avons
ratés certains payasges. Si vous
avez des jeunes enfants nous
déconseillons vivement en cette
période.
Tu écoutes
Nelly Furtado Vs Stromae
Mashup par DJ Armie
pour nous coucher. Mais c'est
impossible de dormir dans cette
chaleur. Même sans bouger,
tout le corps transpire. Au
moindre bruit entendu sur la
toile de tente, il y a toujours un
de nous quatre qui allume sa
torche pour vérifier si pas
d'intrusion.
Là les filles ont vus une souris,
pas cool ! Puis me baladant je
me suis approché des cuisines où
les deux employés préparaient
notre repas en compagnie d'une
demi-douzaines de chat dans la
cuisine, pas vraiment sain ! La
nuit tombée à l'intérieur de la
grande tente commune pour le
repas, dès qu'ils ont allumés les
éclairages, nous avons été enahis
de centaines de gros insectes
attirés par les lumières, nous
obligant à nous éloigner pour
grinoter notre "repas" !